Les péripéties nocturnes de Bob
La tranquillité de la maison était perturbée par des bruits étranges et une odeur envoûtante, laissant présager une nuit pleine de rebondissements.
Une discrète réapparition… ou presque
Pendant ce laps de temps, Bob s’adonnait à une tentative presque militaire : regagner son domicile sans éveiller les soupçons de sa conjointe. Sous l’influence marquée des verres qu’il avait consommés, il espérait pouvoir se glisser en toute discrétion. Mission infructueuse. Alors qu’il gravissait les marches sur la pointe des pieds, il trébucha soudainement et chuta lourdement… sur son postérieur.
La collision fut douloureuse, notamment en raison des deux petites flasques d’alcool logées dans ses poches arrière. Grommelant, il parvint à se remettre sur pied et se dirigea vers le miroir du couloir pour évaluer les dégâts. Là, dans un mélange de panique et de maladresse, il tenta d’appliquer des pansements… non pas sur ses entailles, mais sur leur réflexion dans le miroir.
Un réveil… instructif
Le jour suivant, Bob ouvrit un œil, encore étourdi par les événements de la nuit. Kathleen, debout face à lui, l’observait avec un mélange de sérieux et d’amusement.
— Tu étais ivre, n’est-ce pas ? lança-t-elle d’un ton faussement accusateur.
— Pourquoi dis-tu cela ? répliqua Bob, feignant l’innocence.
Kathleen croisa les bras et énuméra posément :
— Peut-être en raison du verre brisé, du sang découvert dans la maison… ou de tes yeux injectés de sang.
Bob écarquilla les yeux, cherchant désespérément une explication, mais Kathleen ajouta en riant :
— Et surtout, ce sont les pansements sur le miroir qui m’ont mis la puce à l’oreille.
Un rire libérateur
Bob fixait sa femme, interloqué, tandis que les souvenirs de sa nuit agitée lui revenaient par bribes. Progressivement, la gêne laissa place à un rire nerveux, qu’il partagea bientôt avec Kathleen. Malgré la situation embarrassante, ils ne purent réfréner leur hilarité face à l’absurdité de la scène.
Pour Bob, cet épisode dépassa le stade de l’anecdote amusante : il devint une prise de conscience. Kathleen, taquine mais bienveillante, lui tendit une tasse de café et ajouta avec un sourire :
— La prochaine fois, Bob, laisse le whisky de côté… et les pansements aussi.
Ainsi, la mésaventure de Bob devint un récit à partager lors des rassemblements familiaux, mais surtout, une leçon sur les excès et leurs conséquences inattendues.
