Les mystères du phénomène de la chute au moment de l’endormissement

Publié le 22 février 2025
MAJ le 14 avril 2025

Découvrez pourquoi certaines personnes ressentent une sensation de chute juste avant de s'endormir. Plongez dans les explications sur ce phénomène intrigant lié au sommeil.

Les soubresauts hypniques : un phénomène fréquent

Ces mouvements nocturnes, connus sous le nom de soubresauts hypniques, sont des contractions musculaires soudaines et involontaires qui surviennent au moment de s’endormir. Souvent, ils s’accompagnent d’une sensation de chute ou d’un court rêve perturbant.

À quoi cela ressemble-t-il ?

  • Un spasme inattendu qui vous réveille brusquement.
  • L’impression de chuter d’un bâtiment, d’un escalier ou du lit.
  • Une brève hallucination sonore ou visuelle.

Le saviez-vous ? Le hoquet est également considéré comme une forme de soubresaut myoclonique, tout comme les soubresauts hypniques !

Pourquoi ces mouvements surviennent-ils ?

Les chercheurs n’ont pas encore identifié de manière certaine l’origine des soubresauts hypniques, mais plusieurs théories tentent d’expliquer ce phénomène :

  1. Un cerveau en transition

Lors de l’endormissement, notre corps se relâche naturellement. Parfois, le cerveau interprète cette détente soudaine comme une menace et envoie un signal nerveux aux muscles, déclenchant ainsi le soubresaut.

  1. Une réaction héritée de nos ancêtres pour survivre ?

Selon une hypothèse évolutive, ces mouvements pourraient être un vestige de nos ancêtres arboricoles. Le cerveau testerait ainsi nos réflexes pour prévenir une chute potentielle.

  1. Facteurs qui exacerbent ces spasmes

Certains éléments peuvent contribuer à intensifier ces mouvements nocturnes :

  • Le stress et l’anxiété : Un cerveau hyperactif continue d’envoyer des signaux au corps, même au repos.
  • La caféine et les stimulants : Ils retardent l’endormissement et augmentent la tension musculaire.
  • L’exercice physique tardif : Il maintient les muscles alertes et complique la phase de relâchement.
  • Le manque de sommeil : Un déficit de sommeil rend l’endormissement plus brutal et agité.

Faut-il s’inquiéter ?

Bonne nouvelle ! Ces mouvements sont inoffensifs et concernent 60 à 70 % des individus, indépendamment de l’âge ou du genre. Ils ne sont donc pas considérés comme un trouble du sommeil.

Quand consulter un professionnel de santé ?

  • En cas de fréquence élevée de ces spasmes perturbant le sommeil.
  • Si d’autres symptômes (crampes, douleurs, fatigue chronique) surviennent.
  • En cas de sensation de paralysie ou d’hallucinations récurrentes.

Comment diminuer ces mouvements nocturnes ?

  • Adoptez une routine apaisante : méditation, lecture, relaxation, etc.
  • Évitez la caféine et les écrans avant d’aller au lit.
  • Maintenez un rythme de sommeil régulier et adéquat.
  • Pratiquez une activité physique en journée, mais évitez les séances intenses le soir.

Avez-vous déjà expérimenté cette sensation de chute pendant votre sommeil ? Partagez votre vécu !