Nicole Kidman forcée de suspendre le tournage d’un thriller intense

Publié le 3 avril 2025

Plongée dans le tournage exigeant de *Babygirl*, un thriller produit par A24, Nicole Kidman a dû marquer une pause face à des scènes particulièrement éprouvantes. L’actrice expérimentée a-t-elle rencontré ses limites ? Découvrez les raisons de cette interruption inattendue.

Un personnage qui défie les conventions

Nicole Kidman dans une scène intense de Babygirl

À 57 ans, Nicole Kidman prouve qu’elle n’a pas fini de nous étonner. Dans Babygirl, elle se glisse dans la peau d’une dirigeante puissante, liée par une attirance interdite avec un stagiaire bien plus jeune, campé par Harris Dickinson (Sans filtre). Un rôle complexe qui navigue entre passion, domination et ambiguïté morale.

Une inspiration tirée de la réalité

Nicole Kidman lors du tournage de Babygirl

L’actrice a révélé les difficultés rencontrées pendant le tournage de Babygirl, avouant avoir dû interrompre certaines prises sous le poids de l’émotion. Ce long-métrage audacieux puise son essence dans des événements réels, ajoutant une profondeur particulière au projet.

Une œuvre qui repousse les limites

À 57 ans, Nicole Kidman relève un nouveau défi. Dans Babygirl, ce thriller psychologique produit par A24, elle incarne une femme d’affaires emportée dans une liaison troublante avec son assistant, interprété par Harris Dickinson. Un rôle qui la pousse hors de ses repères habituels, mais qu’elle aborde avec une détermination remarquable.

La réalisatrice Halina Reijn s’est appuyée sur un récit poignant : celui d’une femme confrontée à une révélation bouleversante sur sa vie amoureuse. Le résultat est une plongée sans concession dans les tourments féminins, servie par un scénario aussi percutant que dérangeant.

Un tournage émotionnellement éprouvant

Certaines scènes ont mis à rude épreuve l’expérience de Nicole Kidman. Malgré une préparation rigoureuse et une relation de confiance avec ses partenaires, l’intensité dramatique s’est parfois révélée insoutenable.

« J’ai dû m’arrêter à un moment, je n’en pouvais plus », a-t-elle confié au Sun, évoquant des journées particulièrement difficiles. Face à Harris Dickinson et Antonio Banderas, qui incarne son mari à l’écran, l’actrice a traversé toute une gamme d’émotions, de la fragilité à l’exaspération.

Gloire et douleur mêlées

Lors de la Mostra de Venise 2024, Babygirl a valu à Kidman une ovation debout de sept minutes et la prestigieuse Coupe Volpi de la meilleure actrice. Mais cette consécration a été ternie par un drame personnel : le décès de sa mère, survenu le jour même de la cérémonie de clôture. Absente pour cause de deuil, c’est Halina Reijn qui a reçu le trophée en son nom.

Malgré ces épreuves, Nicole Kidman démontre une nouvelle fois son extraordinaire capacité à se renouveler et à s’engager dans des rôles toujours plus exigeants.

D’où vient cette gêne palpable ?

Nicole Kidman lors d'une interview sur Babygirl

Les scènes les plus intimes nécessitent une confiance totale entre comédiens et une gestion parfaite des émotions. Kidman a admis avoir parfois été submergée, au point de vouloir abandonner.

« Il y a eu des moments où je pensais : ‘Arrêtez, ne me touchez plus. Peu importe si je ne ressens plus jamais rien !' »

Un succès critique malgré les défis

Ces difficultés n’ont pas empêché Babygirl de triompher au Festival de Venise, où le film a reçu une ovation debout de sept minutes. Nicole Kidman y a décroché le prix de la meilleure interprétation féminine, même si cette joie a été assombrie par le décès de sa mère, survenu au même moment.

Un triomphe commercial

Avec 60 millions de dollars de recettes pour un budget de 20 millions, Babygirl s’impose comme une référence du cinéma d’auteur à succès.

Quand le septième art bouscule nos repères

Babygirl ne se contente pas de provoquer : il invite à une réflexion profonde sur les dynamiques de pouvoir, les limites du consentement et la représentation de l’intimité au cinéma.

Jusqu’où Nicole Kidman est-elle allée dans son implication ?

Cette expérience l’a visiblement marquée, mais elle a donné naissance à une performance unanimement saluée.

Où se situe la frontière entre création artistique et exposition personnelle ? Une interrogation qui continuera de résonner bien après le générique de fin…