Une majorité de femmes seraient prêtes à tromper leur partenaire avec leur voisin
Vous vous fichiez de la fête annuelle des voisins, de la vente de trottoir ou des réunions de syndic. Mais ça, c’était avant que le beau Roméo emménage au troisième ! Depuis, vous vous empourprez quand vous le croisez dans l’ascenseur, vous vous maudissez d’être sortie descendre les poubelles si mal fagotée, vous le dévorez du regard du coin de la fenêtre quand il se déshabille, vous fulminez rageusement quand vous le voyez aux bras d’une belle liane. Inutile de vous voiler la face, vous en pincez pour le voisin ou du moins il hante vos fantasmes les plus fous ! Rassurez-vous, vous n’êtes pas un cas isolé. Ah le mythe increvable du voisin sexy ne finit pas d’en faire des émules !
Voisinage et plus si affinités
Certaines n’entretiennent que de simples liens de courtoisie avec leurs voisins, d’autres partagent avec eux bien plus qu’un palier. Entre le fantasme et la réalité, ça ne tient justement qu’à un pas … de pallier ! Vivre une aventure extra-conjugale avec son voisin est l’un des fantasmes les plus récurrents. Ne dit-on pas d’ailleurs que l’excitation est d’autant plus intense quand c’est interdit.
Le site de relations extra conjugales Gleeden.com a mené sa petite enquête et a établi des résultats édifiants. Bizarrement, ce sont les femmes qui se montrent plus entremetteuses. 62% de ces dames ne seraient pas contre le fait que leur relation de voisinage prenne une dimension disons un peu plus … intime. Plus surprenant encore, 31% d’entre elles sont même passées à l’action en l’invitant à passer le seuil de leur porte et puis … vous connaissez la suite !
Si 60% se sont contentées d’une seule et unique nuit d’amour, 14 % ont prolongé l’idylle jusqu’à quelques semaines voire quelques mois, avant de se faire prendre sur le fait. En effet, 4 femmes sur 10 ont été surprises en flagrant délit ou été dénoncées par un voisin peu enclin à ce genre d’avances.
Les hommes ne sont bien sûr pas indifférents aux charmes de leurs voisines. Le sondage démontre que 71% d’entre eux avouent tout autant que nous autres nourrir ce fantasme, mais seuls 23% reconnaissent avoir franchi le cap, par prudence ou par découragement ?
Et lorsqu’on demande aux sondés quel lieu choisiraient-ils s’ils devaient passer à l’action : ascenseur, cage d’escaliers, sur le perron, la cuisine ou carrément dans la rue sont les lieux les plus plébiscités pour les ébats amoureux.
Une chose est certaine : enjôleurs, troublants et excitants, les fantasmes sexuels sont révélateurs de bien des choses et permettent de se découvrir ou de sonder ce qui est plaisant et émoustillant pour soi, à condition évidemment que l’autre soit mis dans la confidence et y prenne du plaisir.
Des fantasmes nous en avons tous, parfois sans trop oser les avouer, parce que l’on peut juger cela « immoral » ou non représentatif de la « respectable personne » que nous sommes dans la vie de tous les jours. Il n’y a rien de malsain à nourrir des fantasmes ni à vouloir préserver son jardin secret érotique. Il faut aussi garder à l’esprit que ces fantaisies dont se nourrit l’esprit ne veulent pas dire que l’on est toutefois prêt à tromper l’autre ou qu’on est un peu dérangé sur les bords (sauf quand ça devient un peu trop glauque ou macabre).
Quand les uns concrétisent toutes sortes de scénarios, d’autres terrent leurs fantasmes et les refoulent. Ce qui peut engendrer des déceptions voire faire naître une certaine amertume, car plus un scenario est contenu, plus les attentes prennent de l’ampleur en restant inassouvies. Car ce qui est excitant pour soi ne l’est pas forcément pour son partenaire.