Cet homme fume sa dernière cigarette avant de se suicider – puis un invité surprise sort du buisson

Bien loin du simple choix personnel, le suicide est la conséquence d’une souffrance intense. La personne souhaitant se suicider ne veut pas forcément mourir mais seulement mettre fin à cette douleur insurmontable quand elle ne voit plus d’autres solutions.
Les conduites suicidaires sont engendrées par différents facteurs. Le fait d’avoir déjà des antécédents de tentative de suicide personnel ou familial augmente le désir de passer à l’acte mais d’autres facteurs existent comme une maladie psychiatrique, la perte d’un parent, d’un enfant, d’un conjoint, d’un membre de la famille ainsi que l’isolement socioprofessionnel ou affectif et les événements négatifs.
L’état de stress post-traumatique
Ces événements de vie négatifs peuvent engendrer un état de stress post-traumatique. Cet état se manifeste suite à l’exposition à un événement traumatique dans un contexte de mort, d’agressions avec menaces mortelles, d’agressions sexuelles ou de blessures graves. Cela peut arriver autant à une personne ayant été témoin de l’agression qu’à une personne ayant été la victime. Cet état de stress post-traumatique peut survenir à n’importe quel âge et chez n’importe quelle personne, et les symptômes se déclarent généralement au bout de trois mois après les faits, mais un délai plus long est également possible et peut se compter en années.
Parmi les symptômes de l’état de stress post-traumatique, on retrouve : des souvenirs répétitifs et envahissants de l’événement vécu, des cauchemars, un sentiment d’angoisse et de peur intense, et un évitement de tout ce qui ramène à ce moment traumatisant. On observe également des altérations cognitives et émotionnelles (croyances négatives, sentiments dépressifs persistants, isolement social) et une hyper activation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration et sommeil, autodestruction).
Pour qu’un professionnel de la santé pose le diagnostic d’un état de stress post-traumatique, les symptômes doivent persister dans le temps, environ plus d’un mois. De même, différents degrés de cet état existent dont le degrés aigu, chronique ou avec une survenue différée.
L’incroyable histoire de Josh :
C’est cette bataille avec la vie suite à des blessures graves et un état de stress post-traumatique que subit Josh Marino. Sa vie est complètement hors de contrôle quand il prend la décision de mettre fin à ses jours.
Assis sous la pluie, il fume sa dernière cigarette. Mais il entend alors un miaulement provenant du buisson près de lui et un chaton en sort.
Le chaton se rapproche de lui et se frotte contre sa jambe. À ce moment, Josh éclate en sanglots devant cet acte de tendresse. Depuis cet instant, il revient à cet endroit tous les jours pour nourrir le chaton qu’il nomme Scout.
Quelques mois plus tard, Josh retrouve Scout dans un refuge pour animaux. Josh passe près de sa cage et Scout tend sa patte dans sa direction comme pour lui dire qu’il le connaît. Depuis, ils sont devenus inséparables, chacun ayant sauvé la vie de l’autre !
Voici quelques conseils pour prévenir le suicide d’un proche :
Si vous remarquez des changements dans son attitude, un isolement, des troubles du sommeil et un visage fermé et triste, la première chose à faire est d’instaurer un dialogue avec la personne.
Mettez-la en confiance pour qu’elle vous parle de ses ressentis et où elle en est. Il existe trois stades dans la crise suicidaire : l’idée suicidaire, l’intention et la programmation. L’urgence ultime est quand la personne a planifié son suicide, vous remarquerez une amélioration paradoxale car elle sait que la fin de sa souffrance approche. La seule façon, de savoir avec certitude à quel stade se trouve la personne, est de lui demander.
Cependant, veillez à bien choisir vos mots en étant compréhensif, nommez avec la personne les émotions ayant atteint un seuil insoutenable. Elle se sentira moins seule et surtout normale de ressentir cela. Le fait de parler de suicide n’incite pas forcément la personne à se suicider. Au contraire, cela normalise en quelque sorte le sujet tabou qu’est le suicide, ce qui peut l’aider également à se sentir moins exclue. Faites-lui part de votre inquiétude et de votre intérêt pour elle lors de cet échange.
Vous devrez alors accepter entièrement d’être sa bouée de sauvetage en étant capable de savoir si vous êtes capable de supporter sa douleur sans vous effondrer. Vous devrez faire preuve de courage et de patience pour l’aider dans son processus de guérison.
Par contre, si vous souhaitez aider une personne voulant se suicider, évitez impérativement de minimiser le problème ou de le fuir en disant qu’il y a pire, que des personnes vivent des choses plus graves et étant brut dans la manière de parler. Cela accentuera seulement son sentiment d’être inutile. De même, évitez tout jugement et n’ayez pas une attitude moralisatrice car chaque personne tolère la douleur de manière différente.
Dirigez ensuite la personne vers un professionnel de la santé. Soutenez-la dans cette démarche, elle sera reconnaissante de votre présence à ses côtés.