La mort a une odeur et les personnes qui vont mourir pourraient la détecter
Lorsque nous sommes confrontés à la complexité inouïe du corps humain et à son fonctionnement prodigieux, nous nous rendons compte à quel point nos connaissances sont limitées. Sans cesse et aux quatre coins du monde, des scientifiques tentent de mettre à jour certains de ses mystères et de comprendre les phénomènes qui sous-tendent la vie. L’un de ces mystères réside dans l’origine des émotions et des sentiments ; un autre est celui des instants qui précèdent la mort.
Nombreux sont les médecins dont les patients semblent savoir que leur fin est proche et qu’ils vont bientôt mourir. Comment le savent-ils ? D’où leur vient cette connaissance ? Quel est ce sixième sens qui leur permet de savoir, parfois avec certitude, qu’ils sont en train de vivre leurs derniers instants ? Voilà des questions qui restent en suspens mais auxquelles des chercheurs britanniques sont peut-être parvenus à apporter un élément de réponse.
La mort a une odeur et les patients mourants seraient capables de la détecter
D’après une étude de l’école de psychologie de l’Université du Kent, en Grande-Bretagne, les patients en fin de vie seraient capables de reconnaitre inconsciemment certaines odeurs leur indiquant qu’ils sont en train de mourir.
Pour le Dr. Arnaud Wisman, qui a dirigé cette étude, le processus de décomposition du corps d’une personne dégage de nombreuses odeurs, dont l’une d’entre elles est la putrescine. Les chercheurs émirent l’hypothèse que cette molécule pouvait agir comme un signal d’alerte olfactif, alors même que l’être humain ne serait pas capable de remarquer cette odeur consciemment.
Les recherches ont ainsi permis d’associer la putrescine à des émotions négatives chez les personnes. Elles ont en outre révélé que les participants ayant été mis en présence de ce composé changeaient de comportement et devenaient plus alertes et présentaient les signes d’une réaction de type lutte ou fuite.
Que font les personnes qui savent qu’elles vont mourir ?
Si les personnes qui sentent la mort approcher devaient avoir une chose en commun, ce serait certainement l’urgence qu’elles ressentent à faire la paix avec leurs ennemis et à réparer leurs relations avec leurs proches et les personnes qu’elles ont blessées et auxquelles elles ont pu faire du mal. Il semblerait qu’elles accordent la plus haute importance à quitter ce monde l’esprit apaisé.
Nombre de personnes sont conscientes qu’elles sont sur le point de mourir grâce à une sorte de sixième sens. Elles se déconnectent et se désintéressent alors subitement des futilités de cette vie pour se concentrer sur l’essentiel.
Concentrons-nous nous aussi sur l’essentiel avant que la mort ne nous emporte.
Se concentrer sur l’essentiel
La majorité des personnes qui savent qu’elles vivent leurs derniers instants ne pensent plus qu’à leurs relations avec les autres. Et si nos relations et le comportement que l’on avait avec autrui étaient une des choses les plus importantes dans la vie ?
A ce propos, une équipe de chercheurs de l’université de Harvard a découvert au cours d’une étude sur 75 ans appelée la Grant and Glueck Study, que ce qui jouait le plus grand rôle dans le bonheur des personnes au cours de leur vie n’était ni le travail, ni l’argent, ni le pouvoir, mais bien les relations humaines.
Etre connectés
D’après les résultats de cette étude, les personnes qui ont des liens forts avec les membres de leur famille, leurs amis et les membres de leur communauté et qui entretiennent ces relations sont plus heureuses.
La qualité prime sur la quantité
D’autre part, il a été démontré qu’en ce qui concerne les relations et comme dans pratiquement tous les domaines, la qualité valait mieux que la quantité, de telle manière qu’en ce qui concerne nos relations, c’est leur harmonie et la solidité des liens qui nous rapprochent des autres qui ont le plus d’importance.
Ainsi, la réussite et le bonheur dans la vie passent par la réussite dans nos relations avec les autres. Pour tisser des liens étroits avec les personnes qui nous entourent, développons donc nos qualités humaines et faisons de notre mieux pour nous rendre utiles, pour aider les gens, les comprendre, leur pardonner et les aimer.