Un cas rare : Un adolescent de 19 ans victime d’une attaque cérébrale inattendue
Découvrez l'histoire surprenante d'un jeune de 19 ans qui a été touché par un AVC après avoir ressenti un banal mal de tête. Cet événement souligne que les accidents vasculaires cérébraux ne sont pas exclusivement liés à l'âge.
Reconnaître les symptômes précoces est crucial : cela peut faire la distinction entre une intervention rapide et des conséquences graves.
Les Dr Charlotte Poulizac et Dr Antoine Verdun mettent en garde contre ces cinq indicateurs à surveiller chez les jeunes adultes. Si vous ou un proche ressentez ces signes, ne les négligez pas : agissez immédiatement.
Cinq indices à surveiller de près
1. Un début soudain et intense de maux de tête
Un mal de tête qui surgit brusquement et qui est plus intense que d’ordinaire peut indiquer un possible AVC. Ce n’est pas un simple mal de tête : il peut s’accompagner de nausées, de vomissements ou d’une confusion soudaine.
À surveiller :
– Un mal de tête persistant malgré les médicaments.
– Des problèmes de vision ou une confusion inexpliquée.
– Des nausées ou des vomissements sans raison apparente.
2. Engourdissement ou faiblesse d’un côté du corps
Un AVC peut entraîner une faiblesse subite ou un engourdissement du visage, du bras ou de la jambe, généralement d’un seul côté du corps. Ces symptômes peuvent se manifester en quelques secondes et s’aggraver rapidement.
À surveiller :
– Une difficulté soudaine à bouger un bras ou une jambe.
– Un affaissement d’un côté du visage.
– Une perte de force dans la main, une difficulté à saisir un objet.
Test à effectuer : Essayez de lever les deux bras. Est-ce que l’un retombe involontairement ? C’est un signe d’alerte !
3. Problèmes de parole ou de compréhension
Un AVC peut altérer la parole, rendant difficile l’élocution ou la compréhension des phrases. Cela peut être confondu avec de la fatigue ou du stress, mais en cas de survenue soudaine, ne le sous-estimez pas.
À surveiller :
– Une parole confuse ou incompréhensible.
– Des difficultés à trouver les bons mots.
– Une perturbation de la compréhension des phrases simples.
Test à effectuer : Demandez à la personne de répéter une phrase simple. Sa voix est-elle différente, ses mots sont-ils mal articulés ?
4. Troubles de la vision
Un AVC peut altérer le traitement des informations visuelles par le cerveau, entraînant une vision floue, double ou même une cécité temporaire d’un œil.
À surveiller :
– Une vision soudainement trouble ou déformée.
– Des taches noires, une perte de champ visuel.
– Une sensibilité à la lumière ou des vertiges inexpliqués.
5. Perte soudaine d’équilibre ou de coordination
Si un AVC affecte la zone du cerveau contrôlant les mouvements, il peut provoquer une perte de coordination, des difficultés à marcher ou une sensation soudaine de vertige intense.
À surveiller :
– Une instabilité en position debout ou en marchant.
– Un vertige sans cause évidente.
– Une perte de contrôle des mouvements ou des spasmes musculaires.
Test à effectuer : Demandez à la personne de marcher en ligne droite. Si elle titube ou a du mal à se maintenir debout, agissez immédiatement.
Que faire en cas de signes suspects ? Pensez à FAST !
En cas de suspicion d’AVC, chaque seconde compte. Utilisez la méthode FAST pour identifier rapidement les signes :
– F (Face – Visage) : Demandez à la personne de sourire. Un côté du visage s’affaisse-t-il ?
– A (Arms – Bras) : Demandez-lui de lever les deux bras. L’un retombe-t-il involontairement ?
– S (Speech – Parole) : Demandez-lui de dire une phrase simple. Sa voix est-elle confuse ou anormale ?
– T (Time – Temps) : Si l’un de ces signes apparaît, appelez immédiatement les urgences (15 ou 112 en France).
L’importance de réagir rapidement pour sauver une vie
Un AVC peut entraîner des dommages cérébraux irréversibles s’il n’est pas traité rapidement. Même en cas de disparition rapide des symptômes, consultez un médecin immédiatement : il pourrait s’agir d’un accident ischémique transitoire (AIT), un avertissement d’un AVC plus grave à venir.
N’oubliez pas : les AVC ne touchent pas uniquement les personnes âgées. Si vous présentez ces symptômes, quel que soit votre âge, consultez sans tarder.
En conclusion
Les AVC chez les jeunes peuvent survenir sans signes précurseurs. Apprenez à identifier les symptômes, faites confiance à votre intuition et ne négligez jamais des signes comme un mal de tête intense, une faiblesse soudaine ou des problèmes de parole.
Il est préférable de consulter par précaution que d’ignorer un symptôme critique.
Avez-vous déjà été confronté à un AVC ou un AIT ? Votre expérience pourrait sensibiliser et sauver des vies. Partagez votre histoire !
