Les signes discrets à surveiller chez les femmes : des indicateurs potentiels de cancer ovarien

Publié le 3 mars 2025
MAJ le 14 avril 2025

Découvrez les indices subtils qui pourraient révéler un cancer ovarien en progression silencieuse. Apprenez à identifier ces symptômes initiaux souvent mal interprétés pour une détection précoce essentielle.

Pourquoi la détection précoce du cancer de l’ovaire est-elle si difficile ?

L’un des principaux défis associés au cancer de l’ovaire est la faible visibilité des premiers symptômes. Contrairement au cancer du sein, qui bénéficie de campagnes de dépistage, ce type de cancer féminin demeure largement méconnu. En conséquence, les cas sont souvent détectés à un stade avancé, ce qui réduit considérablement les chances de guérison.

Les premiers signaux peuvent être confondus avec des problèmes digestifs ou hormonaux, tels que des 

  • Ballonnements persistants
  • , une 

  • Sensation de satiété rapide
  • , ou encore un 

  • Inconfort abdominal
  • . Bien qu’ils semblent anodins de prime abord, leur persistance sur plusieurs semaines doit inciter à consulter un professionnel de la santé.

    Les 10 symptômes souvent négligés

    Le Dr Susanna Unsworth, spécialiste de la santé féminine, met en garde contre dix signes subtils qui passent trop souvent inaperçus. Parmi eux, on retrouve une envie fréquente d’uriner, des changements dans le transit intestinal, une perte d’appétit ou une sensation de satiété rapide, des problèmes d’indigestion ou de reflux gastrique, des douleurs lombaires, une fatigue intense et persistante, des douleurs pendant les rapports sexuels, des saignements inhabituels, des nausées inexpliquées, et une perte de poids soudaine et involontaire. La persistance de ces symptômes pendant plus de deux à trois semaines nécessite une consultation médicale.

    Quels sont les facteurs de risque à prendre en compte ?

    Bien que toutes les femmes soient potentiellement concernées, certains éléments augmentent la probabilité de développer un cancer de l’ovaire. Parmi ces facteurs, on retrouve des antécédents familiaux de cancers, des mutations génétiques comme celles des gènes BRCA1 et BRCA2, des facteurs hormonaux tels que des règles précoces ou tardives et l’absence de contraception hormonale, ainsi que des aspects liés au mode de vie comme le tabagisme, la sédentarité et le surpoids.

    Peut-on agir pour prévenir ce type de cancer ?

    Malgré l’absence actuelle d’un test de dépistage totalement fiable, certaines habitudes de vie peuvent contribuer à réduire les risques potentiels. Il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée en privilégiant les fruits, légumes et oméga-3, de pratiquer une activité physique régulière pour maintenir un poids santé et équilibrer les hormones, d’envisager l’allaitement et la contraception hormonale pour limiter l’exposition des ovaires aux mutations, et de bénéficier d’un suivi médical régulier en cas d’antécédents familiaux de cancer.

    Le dépistage, une démarche encore perfectible

    Le test sanguin CA-125, souvent utilisé pour les suspicions de cancer de l’ovaire, présente des limites en termes de précision, car il peut donner des résultats élevés pour d’autres conditions telles que l’endométriose ou les fibromes. Dans ce contexte, l’échographie pelvienne demeure l’examen le plus fiable.

    En attendant de potentielles avancées médicales, il est essentiel de faire preuve de vigilance et d’écouter attentivement les signaux que notre corps nous envoie. Consulter un professionnel de la santé dès l’apparition de symptômes persistants peut réellement faire la différence.