Les indices révélateurs d’une intolérance au gluten

Publié le 3 février 2025
MAJ le 11 avril 2025

Si vous souffrez de ballonnements fréquents, de fatigue inexpliquée ou de douleurs abdominales chroniques, votre assiette pourrait bien être en cause. Découvrez les signes subtils que votre corps tente peut-être de vous communiquer.

Les signaux précoces des problèmes digestifs souvent négligés

Des sensations de malaise, des ballonnements ou des douleurs au niveau de l’abdomen fréquents ? Ces manifestations sont habituellement associées à des troubles mineurs tels que le syndrome du côlon irritable. Cependant, pour un grand nombre de personnes, ces désagréments peuvent indiquer une sensibilité au gluten. Environ 1 % de la population mondiale est touché par la maladie cœliaque, souvent sans en avoir connaissance, ce qui retarde un diagnostic approprié et un traitement adéquat.

Les variations de poids inexpliquées


Vous constatez une perte ou une prise de poids sans raison évidente ? Une intolérance au gluten pourrait être à l’origine de ces changements. L’inflammation intestinale et les perturbations métaboliques provoquées par le gluten peuvent entraîner des fluctuations pondérales soudaines, souvent accompagnées de signes de malabsorption. Si ces variations sont associées à des troubles digestifs, il est peut-être temps de se questionner.

Les déséquilibres hormonaux souvent négligés


Des irrégularités dans les cycles menstruels, des problèmes de sommeil ou des variations d’humeur peuvent être attribués à une sensibilité au gluten. La maladie cœliaque peut perturber l’équilibre hormonal, avec des répercussions plus marquées lors de périodes clés comme la puberté, la grossesse ou la ménopause. Ces symptômes, bien que courants, méritent une attention particulière s’ils s’accompagnent d’autres manifestations évoquées dans cet article.

L’impact du gluten sur le système nerveux

Des difficultés de concentration, de l’anxiété ou des migraines fréquentes ? Le gluten pourrait être le déclencheur. En intensifiant l’inflammation intestinale, il peut également influencer le fonctionnement cérébral, entraînant des problèmes tels que l’insomnie, l’irritabilité voire la dépression. Si vos maux de tête surviennent systématiquement après les repas, il peut être pertinent d’explorer la piste d’une sensibilité au gluten.

Les indices cutanés et ongulaires révélateurs

Des démangeaisons, des éruptions cutanées ou des ongles fragiles peuvent également signaler une sensibilité au gluten. Des affections comme la kératose pilaire ou la dermatite herpétiforme sont fréquemment associées à cette sensibilité. Si ces symptômes persistent malgré des soins appropriés, il serait avisé de reconsidérer votre régime alimentaire.

Les liens entre l’attention et l’hyperactivité

Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) peut être exacerbé par la consommation de gluten. Que ce soit chez les enfants ou les adultes, une alimentation exempte de gluten a démontré des effets bénéfiques sur la concentration et la gestion des émotions. Si vous-même ou un proche êtes concernés par ce trouble, essayer un régime sans gluten pourrait être bénéfique.

Les problèmes dentaires malgré une bonne hygiène bucco-dentaire


Vous prenez soin de vos dents, mais les caries et la sensibilité persistent ? Une absorption inadéquate de calcium, due à une sensibilité au gluten, pourrait expliquer ces problèmes dentaires. Si malgré des visites régulières chez le dentiste, les soucis persistents, le gluten pourrait être le coupable caché.

La fatigue et l’anémie liées à une carence en fer

L’anémie ferriprive est souvent l’un des premiers indicateurs de la maladie cœliaque. Une fatigue chronique, un essoufflement, un teint pâle… autant de symptômes associés à une mauvaise absorption du fer due au gluten. Si ces signes persistent malgré un apport adéquat en fer, il est peut-être temps de consulter un professionnel de santé.

Le gluten et les maladies auto-immunes : un cercle vicieux

La maladie cœliaque accroît le risque de développer d’autres maladies auto-immunes telles que la thyroïdite de Hashimoto, le diabète de type 1 ou encore la sclérose en plaques. Si vous souffrez déjà d’une de ces affections, surveiller votre consommation de gluten pourrait contribuer à mieux gérer votre état de santé global.

Que faire en cas de suspicion d’une sensibilité au gluten ?

  1. Consulter un professionnel de santé : Un test sanguin peut identifier les anticorps spécifiques à la maladie cœliaque. Il est crucial de maintenir une consommation de gluten avant ce test pour assurer sa fiabilité.
  2. Réduire progressivement la consommation de gluten : Le blé, le seigle, l’orge, la semoule et de nombreux autres produits en contiennent. Examiner attentivement les étiquettes et privilégier les aliments certifiés « sans gluten ».

Le gluten peut être un véritable déclencheur de problèmes pour ceux qui y sont sensibles. En écoutant les signaux de votre corps, vous pouvez reprendre les rênes de votre santé. Si les symptômes évoqués vous semblent familiers, il est recommandé de consulter un spécialiste pour un diagnostic précis. Votre bien-être en dépend.