6 raisons méconnues qui expliquent une salivation excessive pendant le sommeil

Publié le 25 avril 2025

Se réveiller avec un oreiller humide n'est pas toujours anodin. Si ce phénomène courant chez l'enfant persiste à l'âge adulte, il pourrait révéler des signaux d'alerte de votre organisme. Découvrez ce que votre corps tente de vous dire à travers ce réflexe souvent minimisé.

6 raisons médicales expliquant une hypersalivation nocturne

  1. Troubles dentaires : de l’inflammation gingivale aux problèmes d’occlusion

Femme souriante montrant ses dents

Les irritations buccales, qu’il s’agisse de caries, d’abcès ou de prothèses inadaptées, peuvent déclencher une surproduction salivaire. Une malocclusion dentaire ou une inflammation des gencives peut facilement perturber le mécanisme naturel de contrôle salivaire durant la nuit.

Notre recommandation : prenez rendez-vous avec un dentiste en cas de suspicion. Une cavité buccale en bonne santé et correctement alignée constitue la meilleure prévention contre ce désagrément.

  1. Paralysie faciale : des muscles moins toniques

Lorsqu’une partie du visage présente une diminution de tonicité musculaire, cela peut indiquer une paralysie faciale. Cette asymétrie rend difficile la rétention de salive, particulièrement du côté affecté.

Symptômes caractéristiques : un sourire asymétrique, une paupière qui ne se ferme pas complètement… Face à ces signes, une consultation médicale urgente s’impose.

  1. RGO : le reflux acide comme déclencheur

Ce trouble digestif fréquent peut provoquer une hypersalivation. La raison ? L’irritation œsophagienne causée par les remontées acides stimule une production salivaire accrue comme mécanisme de protection.

Manifestations associées : sensations de brûlure rétrosternale, régurgitations acides. Une prise en charge adaptée permet généralement d’améliorer significativement la situation.

  1. Parkinson : un symptôme fréquemment sous-estimé

Parmi les nombreux symptômes de cette pathologie neurodégénérative, l’hypersalivation est souvent présente. Non seulement la production augmente, mais les difficultés de déglutition typiques de la maladie aggravent le phénomène.

Autres signes évocateurs : rigidité musculaire, mouvements ralentis, tremblements au repos.

  1. Accident vasculaire cérébral : un signal d’alarme

La formation d’un caillot sanguin dans le cerveau peut altérer le contrôle des muscles impliqués dans la déglutition. Conséquence : une accumulation salivaire principalement unilatérale pendant le sommeil.

Situation d’urgence devant : écoulement salivaire unilatéral persistant, déviation de la bouche, troubles visuels ou du langage.

  1. Artériosclérose : un risque accru avec l’âge

Le durcissement des artères peut compromettre l’oxygénation cérébrale, affectant ainsi le fonctionnement des muscles faciaux et la coordination des mouvements de déglutition.

Facteurs de risque majeurs : diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie. Une surveillance cardiovasculaire régulière est cruciale.

Solutions naturelles pour limiter la salivation nocturne

  1. Adapter sa position de sommeil

Différentes positions de sommeil

La position dorsale favorise un meilleur maintien de la fermeture buccale. Les positions latérales ou ventrales sont à éviter, surtout si vous avez tendance à dormir bouche ouverte. Un coussin orthopédique peut aider à maintenir une posture optimale.

  1. Optimiser son hygiène buccale

Un protocole complet incluant brossage minutieux, utilisation de fil dentaire et rinçage avec un produit adapté fait souvent la différence. Même une irritation mineure peut suffire à dérégler le système salivaire.

  1. Évaluer ses prescriptions médicamenteuses

Plusieurs classes thérapeutiques peuvent avoir comme effet secondaire une stimulation des glandes salivaires. En cas de doute, discutez-en avec votre praticien, mais ne modifiez jamais votre traitement sans avis professionnel.

Conclusion

Personne dormant paisiblement

Une salivation excessive la nuit peut cacher divers déséquilibres, qu’ils soient locaux, métaboliques ou neurologiques. La bonne nouvelle ? Dans la majorité des cas, des mesures simples et non médicamenteuses permettent de retrouver des nuits plus confortables.

Apprenez à décoder les messages de votre corps, y compris pendant votre sommeil.