8 espèces de poissons à bannir de votre alimentation pour votre santé et l’écosystème

Publié le 28 mars 2025

Saviez-vous que certains poissons représentent un danger pour votre organisme et menacent les océans ? Nous vous révélons les 8 variétés à écarter de vos menus pour concilier nutrition responsable et protection marine. Un éclairage essentiel pour tout consommateur averti.

Poissons à consommer avec modération : lesquels écarter ?

Pangasius : qualité discutable derrière son prix attractif

Bien qu’il séduise par son coût modique dans les rayons des supermarchés, le pangasius (aussi appelé panga) soulève des questions. Originaire principalement du Vietnam, ce poisson est souvent produit dans des fermes aquacoles intensives où l’usage d’antibiotiques et de produits chimiques est courant pour prévenir les maladies. Ces pratiques peuvent laisser des traces indésirables dans sa chair. Par ailleurs, sa valeur nutritionnelle reste limitée comparée à d’autres espèces marines.

Thon rouge : un trésor menacé

Victime de son succès en gastronomie, particulièrement dans les sushis, le thon rouge voit ses populations s’effondrer à cause d’une pêche excessive. Classé parmi les espèces en danger critique, il mérite qu’on lui trouve des substituts comme le thon germon, issu de pêcheries durables.

Tilapia : attention aux idées reçues

Souvent vanté comme option économique et pratique, le tilapia cache une réalité moins reluisante. Son élevage, souvent réalisé dans des conditions de densité élevée avec une alimentation artificielle, impacte négativement sa qualité nutritionnelle. Particulièrement faible en oméga-3 et présentant un déséquilibre entre oméga-6 et oméga-3, sa consommation régulière pourrait même favoriser les inflammations.

Anguille européenne : double peine

Ce poisson fait face à deux problèmes majeurs : sa raréfaction alarmante et sa contamination aux polluants persistants comme les PCB et les métaux lourds. Ces éléments toxiques s’accumulent dans sa chair, la rendant peu recommandable pour la consommation.

Maquereau roi : gare au mercure !

Moins courant que son cousin le maquereau Atlantique, le maquereau roi (ou King mackerel) présente des concentrations préoccupantes de mercure. Ce métal lourd, particulièrement nocif pour le développement neurologique, en fait un choix risqué, surtout pour les femmes enceintes et les jeunes enfants.

Saumon d’élevage : entre bénéfices et risques

Si le saumon est reconnu pour ses apports nutritionnels, les méthodes d’élevage intensif posent question. La promiscuité dans les fermes aquacoles favorise les maladies et conduit souvent à un usage important de traitements. Préférez les versions sauvages ou celles issues d’élevages certifiés responsables.

Espadon : le prédateur trop chargé

En haut de la chaîne alimentaire, l’espadon concentre des taux élevés de mercure dans sa chair. Une consommation fréquente peut présenter des risques pour la santé, particulièrement pour les populations sensibles comme les futures mères et les enfants en bas âge.

Raie : une espèce fragile

Plusieurs variétés de raies voient leurs effectifs diminuer dangereusement à cause de la surpêche. Leur reproduction lente les rend particulièrement vulnérables aux pressions de la pêche commerciale. Mieux vaut opter pour des espèces dont les stocks sont mieux préservés.

4 poissons excellents pour votre bien-être

Heureusement, de nombreuses espèces marines allient qualité nutritionnelle et faible risque sanitaire :

  • Sardines : économiques, bourrées d’oméga-3 et pratiquement exemptes de mercure. Un must !
  • Maquereau Atlantique : excellent apport en acides gras bénéfiques avec un bon profil de sécurité
  • Saumon sauvage : bien supérieur à son homologue d’élevage en termes de pureté
  • Hareng : parfait équilibre entre apports nutritionnels et faible exposition aux contaminants

Poisson sauvage vs élevage : comprendre la différence

Un saumon n’est pas toujours un saumon. Les spécimens issus de l’élevage intensif peuvent contenir jusqu’à 16 fois plus de polluants que les saumons sauvages. Cette différence s’explique par une alimentation artificielle à base de céréales qui modifie également la composition en acides gras bénéfiques.

C’est comparable à la différence entre une tomate industrielle et une tomate de jardin : même apparence, mais des qualités intrinsèques radicalement différentes.

Guide pour choisir judicieusement

Face aux incertitudes sur l’état des océans, quelques principes simples permettent de consommer en toute sérénité :

  • Privilégiez les espèces riches en oméga-3 (vérifiez les étiquettes nutritionnelles)
  • Optez pour les petits poissons sauvages
  • Choisissez des zones de pêche éloignées des activités industrielles

Tous les poissons ne se valent pas

Pour profiter pleinement des bienfaits de la mer sans les inconvénients, l’essentiel est de savoir sélectionner. Intégrez régulièrement dans vos menus les espèces riches en bons acides gras et pauvres en contaminants, tout en évitant les grands prédateurs souvent trop chargés en métaux lourds.